Texte et musique s’adressent à l’adulte qui parfois se questionne, parfois doute, parfois est triste ou malheureux. Ils l’invitent à puiser en lui les ressources de l’enfant qu’il (elle) a été, et aussi à faire confiance aux enfants nouveaux.

Un poème du temps qui passe, une merveilleuse ode à l’enfant qui vit dans tout adulte, une invitation à vivre pleinement tous les temps de sa vie…

J'inviterai l'enfance à s'attarder le temps qu'il faut  
Qu'elle empoche des images pour les soirées d'hiver  
Pour les longues, longues heures de l'adulte  
Qui n'en finit pas de pousser sur l'ennui  
Deux clairons dans tes bagages, un air de flûte  
Une botte de légumes, du vin, le sourire de quelqu'un mort  
Une trace qui mène à l'île perdue  
Un anneau d'or  
Un masque drôle  

Quand absent est l'amour et que tes frères sont morts  
Quand présent est le vide et que la nuit demeure  
Les rêves sont bien nécessaires 
Et les enfants nouveaux poseront dans la main de l'homme seul  
Les leurs ouvertes  
Chaudes et nues.

Et la voix chaude, profonde de Félix Leclerc nous invite au voyage (J’inviterai l’enfance, 1969)

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Une belle surprise : J’inviterai l’enfance, reprise par François Béranger (Album posthume 2003 : 19 chansons de Félix chantées par Béranger, Futur Acoustic éditeur).