Liberté du poète
Le site de Stéphane Chabrières, Beauty will save the world, est un grand pourvoyeur de poèmes émouvants, profonds!
Je lui reprends Rêves minimes, d’André Dhôtel. Le poète y parle de la sagacité magique du bourdon, de la beauté des clartés naturelles, du courage et de l’industrieuse patience de tout petits êtres végétaux et animaux. Et face à cela, notre immodestie d’écrivaillons (et -illonnes!), nos mots dérisoires…
Anthropomorphisme? Le poème vit dans ses métaphores, et le poète est libre.
Faites confiance aux myosotis, à la guêpe d’or, aux brouillards inondant la vallée d’une clarté immobile. Faites confiance aux pucerons bientôt montés au faîte de la cérulée bleue enfin au bourdon sagace qui fit un détour magique vers l’espace des aigles.
Par ailleurs l’alliance patiente des fourmis nous aura tracé l’interminable chemin vers une maison fortunée. C’est ainsi que nos mots dérisoires nouant leurs anneaux pourraient bien nous relier au royaume des célestes certitudes.
André Dhôtel, Poèmes comme ça (2000, Éditeur Le Temps qu’il fait).
Je ne connaissais pas André Dhôtel. (Personne n’est parfait). C’est un écrivain français(1900-1991), à la fois romancier, conteur et poète, ainsi qu’un scénariste.
Chanter, avec Dominique A
Dominique A, Le courage des oiseaux (2007, Sur nos forces motrices ℗ Wagram Music).
André Dhôtel….Pour cette belle découverte et ce merveilleux passage Merci, Les Passeurs.
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