au bout du jour il n’est pas grand-chose à quoi peuvent s’accrocher les doigts dans un silence de chair remuée vive le plus souvent on s’est tenu à la surface des gens ou des choses avec en dedans un grand désir muet
Antoine Emaz (1955-2019), En-deçà (Fourbis, 1990)

Emprunté au vaste et inépuisable site de poésie édité par Stéphane Chabrières, https://schabrieres.wordpress.com/