Je m'attache aux pulsations des villes À leur existence mouvementée Je respire dans leurs espaces verts Je me glisse dans leurs ruelles J'écoute leurs peuples de partout J'ai aimé les cités, Le Caire ou bien Paris Elles retentissent dans mes veines Me collent à la peau Je ne pourrai me passer D'être foncièrement urbaine
2006, poème inédit, commandé à Andrée Chedid, par Le Printemps des Poètes.

Jean-Pierre Siméon, poète, romancier dramaturge, critique… présente le Printemps des Poètes 2006:
Lieux de perpétuelles métamorphoses, lieux de fêtes et de révoltes, lieux de passage autant que d’enracinement, sites privilégiés de l’inconnu, du vertige, du côtoiement des contraires, les villes ont toujours été une des matières premières de l’imaginaire poétique. Chacun sera ainsi invité à explorer, dans le dédale des poèmes, ce concret mystère : la ville aux mille visages.









Légende des photos: (1) Paris (Nord) matin d'hiver. (2) Paris (Pont, vue aérienne). (3) Nancy, Porte de la Craffe. (4) Hong-Kong, une certaine vision. (5) Nancy, le téléphérique TPMax, en 1975.* (6) Paris, Place de la République, une manifestation. (7) Vandœuvre-les-Nancy, les Nations, une sculpture de Jean-No (Photo de Sylvie C.) NB:Un article sur ce site est consacré à La Girafe de Jean-No, posée sur la Place des Arts à Tomblaine (banlieue Est de Nancy). (8) Bruxelles, une terrasse de café. (9) Nancy, une fin d'été, quartier Leclerc.
* À propos de l’image: Nancy, le téléphérique TPMax. Ce téléphérique, le plus long d’Europe, fut construit en 1925 par la société Solvay, pour contrôler l’approvisionnement en calcaire de son usine de Dombasle-sur-Meurthe. Je vous renvoie à un article récent de l’Est Républicain: https://www.estrepublicain.fr/culture-loisirs/2020/08/04/le-plus-long-telepherique-d-europe, ainsi qu’à l’article de C. Villa, 2015, La Gazette Lorraine n°97.