♥♥♥ Un avenir radieux, roman de Pierre Lemaitre (2025, Éditeur Calmann-Lévy) : c’est le dernier tome de la trilogie Les années glorieuses, où l’auteur retrace le destin de la famille Pelletier pendant les Trente Glorieuses (Les deux premiers tomes étaient: Le grand monde et Le silence et la colère).
La lecture d’un roman de Pierre Lemaitre est un plaisir chaque fois renouvelé! Je cite la fin qui (selon moi) devrait nous emmener vers une suite, une autre trilogie peut-être? Pierre Lemaitre?
Ce que, plus tard, on appellerait faussement « la crise » et qui était, en fait, un nouvel état du monde, allait survenir mais on en était encore loin, et pour dire vrai, peu de gens la voyaient poindre.
Pour le moment, on se gorgeait de profits, plus ou moins licites, on roulait plus vite, on lavait plus blanc, tout se vendait, tout s’achetait.
Mais rien ne resterait impuni.
Les années à venir allaient demander des comptes à ceux qui avaient vécu sans compter et sans crainte du lendemain.
C’est ce que craignait Jean, et il n’avait pas tort.
*******
La seconde trilogie de Pierre Lemaitre:


*******
♥♥♥ Peter Pan, roman de James Matthew Barrie (2009, Librairie générale française, traduit de l’anglais par Michel Laporte).
L’œuvre de James Matthew Barrie, c’est Peter Pan; un article suivra cette mention.
https://www.lavie.fr/ma-vie/culture/la-vraie-et-sombre-histoire-de-peter-pan-89463.php
*******
♥ La mue, roman de Céline Denjean (Louise Caumont, tome 4 sur 4 – 2025, Éditions Michel Lafon).
*******
♥♥♥♥ Blizzard, de Marie Vingtras (2021, Éditions de l’Olivier)
Le premier roman de Marie Vingtras: des personnages forts, un décor à couper le souffle, une construction et une écriture originales… Quels débuts en littérature! Article ici: https://wp.me/p7TeeU-7Yx
*******
♥♥ Pourquoi tu pleures?, roman d’Amélie Antoine (2024, Éditeur Points Poche)
*******
♥♥ La nounou, roman d’Evelyn Piper, traduit de l’anglais (États-Unis) par Élisabeth Gille (1966, Éditions Denoël, collection « Sueurs froides »).
*******
♥♥♥♥ Mon vrai nom est Élisabeth, récit/document d’Adèle Yon (2025, Éditions du sous-sol) : Une remarquable plongée littéraire dans l’abîme d’archives et de secrets familiaux, et en même temps un apport documentaire sur la psychiatrie de la première moitié du XXème siècle. En faisant exister Élisabeth, son arrière-grand-mère, Adèle Yon lui redonne vie, lui rend un hommage vibrant de féminisme, et un témoignage d’amour.
*******
♥♥ La serpe, roman de Philippe Jaenada (2022, Points, et 2017 Julliard Éditeur – et non « Juillard », comme cette édition de poche l’avance…) – Prix Femina 2017.
Mon avis, mitigé: il ne s’agit pas d’un roman, mais du récit d’un fait divers sanglant, un triple meurtre, commis en 1941 dans le château d’une riche famille, aux environs de Périgueux. Ces crimes n’ont jamais été officiellement résolus, et Philippe Jaenada reprend l’enquête: il le fait d’une façon très exhaustive, appliquée, se rendant sur place pendant quelques jours, et émet à la fin du livre son hypothèse concernant le ou les coupables… Il retrace pendant toute la première partie du livre la jeunesse agitée de celui qui fut accusé des crimes, Henri Girard (connu par la suite sous son pseudonyme d’écrivain, Georges Arnaud), puis bénéficia d’un non-lieu. On peut finalement adhérer à la thèse de Jaenada ; mais c’est long, très long, écrit dans un style bavard, brouillon (et parfois complaisant, limite aliénant pour le lecteur), émaillé de digressions (qui vont des faits historiques à l’intime!), ainsi que d’allusions, parfois détaillées, aux autres oeuvres de l’auteur (notamment La petite femelle, 2016, Points Éditeur, qui retrace le destin de Pauline Dubuisson).
Après cinq jours de procès, Me Garçon se lance dans sa plaidoirie. Il va réussir le tour de force de faire basculer les jurés en faveur d’un accusé peu sympathique et réputé sans morale. Henri Girard est acquitté. (source: Internet RTL)