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Ces présentations et citations diverses pourront peut-être susciter l’envie de découvrir certaines oeuvres, et/ou de partager commentaires et découvertes!

« Eux, ce sont les sauvages », Jean Richepin (Les oiseaux de passage, in « La chanson des gueux », 1881 et éditions suivantes).

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Crime, roman d’Irvine Welsh (2022, Éditions Au diable vauvert, collection « Les Poches du Diable », 1ère édition en anglais en 2008 – traduit de l’anglais par Diniz Galhos).

Un épais roman (463 pages en Poche), dont le héros, les arguments, le « super-héros » omniprésent (bourré de défauts et même de vices, ultra-égoïste, machiste, mais censément si attachant!) ne m’ont pas convaincue ! Le roman est verbeux, complaisant, uniquement centré sur le héros et sa vertueuse obsession : la chasse au pédophile. Rien à objecter, votre Honneur. Bien écrit, cependant, le style d’Irvine Welsh est parfait, je trouve. Pour lire des précisions, et un extrait de ce roman : https://wp.me/p7TeeU-7RK

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♥♥ Madelaine avant l’aube, roman de Sandrine Collette (2024, Éditions JC Lattès)Prix Goncourt des Lycéens 2024.

Extrait de la 4ème de couverture, qui m’a donné le désir d’entrer, précisément là :

C’est un endroit à l’abri du temps. Ce minuscule hameau, qu’on appelle Les Montées, est un pays à lui seul pour les jumelles Ambre et Aelis, et la vieille Rose.

Ici, l’existence n’a jamais été douce. Les familles travaillent une terre avare qui appartient à d’autres, endurent en serrant les dents l’injustice. Mais c’est ainsi depuis toujours.

Jusqu’au jour où surgit Madelaine. Une fillette affamée et sauvage sortie des forêts. Adoptée par Les Montées, Madelaine les ravit, passionnée, courageuse, si vivante. Pourtant il reste dans ses yeux cette petite flamme pas tout à fait droite. Une petite flamme qui fera un jour brûler le monde (…)

Sandrine Collette questionne l’ordre des choses, sonde l’instinct de révolte… (…)

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Je recommande très vivement cette lecture. Article ici: https://wp.me/p7TeeU-7Un

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Le mal joli, roman d’Emma Becker (2024, Éditions Albin Michel).

Comme ils disent à Télérama de certains films : Bof …

Mon avis sur ce livre reste très contrasté… Je ne connaissais pas cette auteure, pas plus que les deux précédentes! (J’avais fait une liste de Noël, en suivant les conseils éclairés d’une émission littéraire, le Masque et la plume peut-être bien…) Le contraste majeur pour moi : Emma Becker est une vraie écrivaine, quel style! Et d’un autre côté, au long de ce (gros) livre, j’ai eu l’impression d’une entreprise de séduction généralisée… Que raconte Emma Becker ? Eh bien de mon point de vue, je résume : moi, moi, moi ! (et j’édulcore bourgeoisement le propos…) Je n’ai pas lu d’autres livres d’Emma Becker, mais apparemment elle explore toujours le même sujet : sa vie sexuelle, exclusivement, dans une entreprise autocentrée (qui se dit roman) : un travail que je trouve extrêmement bien écrit, et en même temps d’un vide abyssal. Laissant même, ici et là, un malaise sourd et persistant (ou plus explicite, quand on songe au manque d’humanité qui affleure dans quelques épisodes familiaux…)