DE JUIN À DÉCEMBRE 2024

NB : Comme en 2023, cet inventaire de bibliothèque est accompagné d’articles supplémentaires qui regroupent, concernant certains des livres mentionnés, des critiques, des extraits… J’espère que ces présentations et citations diverses pourront susciter l’envie de découvrir à votre tour certaines oeuvres, et/ou de partager vos commentaires, vos découvertes!

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♥♥ Carrie, de Stephen King (1976, roman traduit de l’anglais – USA – par Henri Robillot, éditions Gallimard; 1ère édition 1974, @Stephen King)

Films inspirés de ce roman: Carrie au bal du diable (Brian de Palma, USA, 1976) et Carrie, la vengeance (Kimberly Peirce, USA, 2013)

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♥♥ Mémé, récit biographique de Philippe Torreton (2016, Éditions J’ai lu, avec une postface de l’auteur – 1ère édition 2013, éditeur L’Iconoclaste).

C’est le regard d’un gars d’la ville sur une mémé de la campagne.

Philippe Torreton

Quelques Compléments dans cet article: https://wp.me/p7TeeU-774

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♥♥ Les choses humaines, roman de Karine Tuil (2019, Éditions Gallimard).

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Ω. Dans la fabrique des contes de Perrault, essai de Pierre-Emmanuel Moog (2024, Éditions Classiques Garnier). (Voir des notes sur ce livre ici: https://wp.me/p7TeeU-776

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♥♥♥ La vieille dame indigne et autres histoires, 1928-1948, recueil de nouvelles de Bertolt Brecht (1988, L’Arche Éditeur – Titre original Prosa 1, Geschichten, 1965 Stefan S. Brecht – Texte français de Bernard Lortholary, Ruth Ballangé et Maurice Regnaut).

Deux articles font suite à ces « Histoires… » de B. Brecht:

et celui-ci:

https://wp.me/p7TeeU-7wi

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♥♥♥ Kaspar l’obscur ou l’enfant de la nuit, essai d’histoire abyssale et d’anthropologie sensible, avec une postface inédite de l’auteur – Essai d’Hervé Mazurel sur la vie et le destin de Kaspar Hauser, « l’orphelin de l’Europe » (2023, éditions La Découverte Poche, 1ère édition à La Découverte en 2020).

En lien avec cette lecture marquante, 3 articles:

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♥♥ Quand j’avais cinq ans, je m’ai tué, de Howard Buten (relecture – Traduit de l’anglais – États-Unis – par Jean-Pierre Carasso (1981, Éditions du Seuil, collection Points Poche – Titre original: Burt).

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♥♥♥♥ My absolute darling, roman de Gabriel Tallent – Traduit de l’anglais (USA) par Laura Derajinski, préface de François Busnel (2019, Éditions Gallmeister, Collection Totem, 2018 Éditions Gallmeister pour la traduction française).

Gabriel Tallent déplace tous les curseurs. Au point que le manichéisme n'est plus de mise. Au point que ce roman dépasse - parfois de loin - ce que nous, lecteurs, pouvons supporter. Le véritable sujet de ce livre serait-il celui-ci, en fait: l'inadmissible? 

François Busnel, Préface à My absolute Darling.

Je voulais parler de la douleur et la rendre intolérable (…) Le travail de l’écrivain ne consiste pas à rendre les choses tolérables (…) Parler de ce que les gens ne veulent pas voir. La haine, l’horreur et la barbarie mais aussi la candeur, l’innocence et le pardon.

Gabriel Tallent, cité par François Busnel dans sa préface à My absolute Darling.

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Ω. Kaspar Hauser, le séquestré au cœur pur, essai de Françoise Dolto (2002, Éditeur Mercure de France, collection Le petit Mercure, 1ère édition en 1994, texte publié dans Solitude, Gallimard Éditeur) – suivi de Kaspar Hauser, essai de Anselm Ritter von Feuerbach, extraits choisis par Muriel Djéribi-Valentin (texte paru dans L’homme en friche, De l’enfant-loup à Kaspar Hauser, essai de J.A.L. Singh et R.M. Zing, 1980, Éditions Complexe).

Deux textes (très courts, mais bien documentés) sur le « cas Hauser » (voir ci-dessus les articles dévolus à cette histoire singulière). Le texte de Françoise Dolto (transcription, si j’ai bien compris, d’une conversation que la psychanalyste a eue avec un magistrat), reprend, en y ajoutant quelques interprétations, le remarquable essai du juriste Anselm Feuerbach, présenté en 2ème partie du petit volume.

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♥♥♥ Les sources, roman de Marie-Hélène Lafon (2024, Le Livre de Poche et 2023, Éditeur Buchet-Chastel). Lu et relu…

Un récit pudique et fort, extrêmement concis, qui met en scène des personnages de la ruralité en France, vers la fin des années 50, années 60: indéfectibles racines, attaches terriennes, maisons et familles, violences, conjugalité toxique, manques d’amour – tout fait sens, petit à petit, dans les écrits de Marie-Hélène Lafon.

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Une saison pour les ombres, roman de R.J. Ellory (2024, Le Livre de Poche, 1ère édition en français 2023 chez Sonatine – Titre original: The darkest season, traduit de l’anglais par Étienne Gomez).

Un polar long, complaisant, embrouillé, aussi froid et impersonnel que le Nord-Est du Canada où l’auteur a situé l’action et les personnages. Pourtant, j’avais bien aimé Seul le silence, du même auteur…

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♥♥ Un amour impossible, relecture du roman de Christine Angot (2018, Flammarion Éditeur).

Voir des notes et commentaires sur ce livre ici: https://pagestranquilles.fr/2024/10/28/un-amour-impossible-roman-de-christine-angot/

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♥♥♥♥ Chien 51, de Laurent Gaudé (2024, Éditeur Actes Sud, Collection Babel Poche, 1ère édition chez Actes Sud en 2022).

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♥♥ Le voyage dans l’Est, roman de Christine Angot (2021, Flammarion Éditeur).

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♥♥ Le petit oiseau blanc, ou aventures dans les jardins de Kensington, roman de sir James Matthew Barrie (2013, Éditions Terre de Brume; traduit de l’anglais -Écosse, et préfacé par Céline-Albin Faivre)

Extraits proposés dans un article à venir.

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♥♥♥ Entre fauves, de Colin Niel (2022, Le Livre de Poche – et 2020, Éditions du Rouergue).

J’ai beaucoup aimé ce roman, une épopée moderne entre Béarn et Namibie, mettant superbement en scène un univers de prédateurs et de proies, abrupt, lucide, et jamais manichéen.

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La petite fille et la cigarette, de Benoît Duteurtre (2007, Éditions Gallimard, Collection Folio – 2005, Éditions Fayard).

Je termine cette année de lectures avec un roman de B. Duteurtre, que malheureusement j'ai détesté de bout en bout. Il s'agit pour moi d'une dystopie bizarre et moraliste, sans style, qui accumule des détails et péripéties de plus en plus sombres. On fait d'emblée connaissance avec un héros sans nom (donc universel). Sans nom, tout comme la haine qu'il voue aux enfants: avortons stupides, menteurs-nés, ayant pris le pouvoir, soumis les adultes, les institutions, la société tout entière (qui les vénère)...  Ce roman est d'abord une défense et illustration de l'individualisme, évoluant en rédemption (aberration psychologique), vers un altruisme total, global, qui transforme l'individu banal en héros au destin quasi-christique...

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Lecture toujours en cours:

Contes cruels et fantastiques, nouvelles de Guy de Maupassant (2004, Librairie Générale Française, Le Livre de Poche collection « la Pochothèque », textes choisis, présentés et annotés par Marie-Claire Bancquart, professeur émérite de littérature française à la Sorbonne-Paris IV). Ces contes de Maupassant sont actuellement mes lectures intermittentes, j’alterne leur découverte avec d’autres livres.

À bientôt, en 2025!