Légende familiale:
Il paraît que, quand j'étais petite, 3 ou 4 ans peut-être, je chantais dans la rue, aux passants, une chanson de Charles Trénet.
À cette époque, enfant naturelle, je vivais avec ma mère et ma grand-mère dans une petite ville à rumeurs et ragots. Je n'allais pas à la Maternelle. C'était une maison de couturières: calme, besogne soigneuse et temps long, intimité du tissu (ma mère disait les étoffes) et des dentelles. Les femmes chantaient souvent autrefois, en travaillant dans la maison, au lavoir, au jardin, et en cousant...
Il y avait chez nous un gramophone, et quelques 78 tours, mais rien ne fut conservé.

Ma grand-mère aimait les chansons, et connaissait aussi des airs d’opérette… De la Mère Angot, je suis la fille, je suis la fille… Va, petit âne, va de ci, de là, cahin-caha, le picotin te récompensera!… Elle m’avait appris (ou j’avais beaucoup entendu, et retenu quelques bribes), L’âme des poètes, de Charles Trenet (1951).
Pour la petite histoire, mon grand-père Raphaël Grizaud
née en 1884 était le maçon de Charles TRENET pour sa maison secondaire
de LA FRANQUI, à côté de LEUCATE.
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Merci pour ce moment avec votre mère et votre grand-mère. Tant de délicatesse. Christiane
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